MOBILE AWARD

Une particularité de ce projet est l’apparition de la formule «  OKUS PAPYRUS LUMINIS », ou comment utiliser le papier comme un élément architectural, il sert d’écran de projection décomposé, comme de la matière utilisée en interaction avec le danseur et son mouvement. Il sert de contrainte aux danseurs sur scène car modifie l’espace, devient mobile et change les appuis des danseurs lorsqu’ils sont au sol. C’est donc un point de connexion intéressant entre la danse et la lumière. Ce procédé est nommé « Paper Numerical Cloud », une forme de mutation spatiale et visuelle.

Ce projet voit l’utilisation des clichés issus de D-COMPO 1.0 et donc de la formule « OKUS LUMINIS » dans la conception du vidéo-mapping, de la sorte que les mouvements sont capturés en photographie sous forme de traces lumineuses « OKUS LUMINIS » et sont reprojetés sur le danseur. Nous avons donc un projet triangulaire dans lequel le mouvement du danseur passe de la photographie à la vidéographie pour finir projeté sur lui même lors de la performance.

Une autre particularité est l’utilisation de la formule « OKUS FANTASMA » mais dans laquelle les vidéo-projection se croisent à 90° sur le nuage de papier pour donner un effet tridimensionnel à la vidéo projetée sur scène (Video-mapping 3D).

L’utilisation de l’improvisation, la focalisation du regard dans le mouvement et la recherche de son identité restent les éléments de base de l’axe chorégraphique « OKUS FOKUS ».